Comment le kératocône est-il diagnostiqué ?

Cette maladie dégénérative touchant la cornée apparaît généralement à l’adolescence et évolue au fil des années jusqu’à ce que le sujet atteint l’âge adulte. À son premier stade, les signes évocateurs ne sont pas encore manifestes, raison pour laquelle la déformation de la courbure n’est pas toujours diagnostiquée à son début. Elle peut être détectée suite à une visite de routine chez l’ophtalmologue ou lors d’une consultation médicale classique. Normalement, la forme de la cornée est sphérique, mais elle devient conique lorsque le tissu se dégrade. La personne peut avoir une baisse de la vision, nécessitant parfois une consultation auprès d’un spécialiste. Au fur et à mesure de son aggravation, le sujet peut avoir un œdème ou une inflammation de la cornée, une myopie ou un astigmatisme, une irritation, une photophobie, une distorsion des images ou une vision floue.

Comment diagnostiquer le kératocône à son début ?

Dès l’apparition d’un trouble ou d’un problème de vision, la meilleure décision à prendre est d’aller consulter un ophtalmologue. Logiquement, ce médecin spécialiste détecte l’anomalie lors d’un contrôle de routine ou au moment de la consultation. Le début de ce problème de dégénérescence est indétectable, raison pour laquelle son dépistage à ce niveau n’est pas toujours facile. La meilleure façon de s’en assurer, en cas de doute suite à la manifestation de l’un des symptômes susmentionnés, est de voir un spécialiste, comme ceux de dencott.com. À ce stade, le diagnostic se résume généralement à la vérification de la déformation et de l’amincissement de la cornée. Pour ce faire, le spécialiste utilise des outils sophistiqués issus de la technologie avancée, comme l’aberrométrie, la vérification de l’épaisseur de l’épithélium et l’hystérèse cornéenne. Aucun examen génétique, et encore moins biologique n’est effectué. En tout état de cause, le résultat est toujours à vérifier tant que la déformation n’est pas confirmée et le doute sied. La meilleure initiative reste le contrôle régulier pour constater s’il y a une évolution ou non, même lorsque le médecin préconise l’un des examens spécifiques destinés à constater ce trouble. Les tests doivent continuer sur le long terme puisque cette maladie progresse lentement sur 10 ans, voire 20 ans.

En quoi consistent exactement les diagnostics susmentionnés ?

L’aberrométrie consiste à observer l’empreinte optique, c'est-à-dire les aberrations et la distorsion de l’astigmatisme et de la myopie. La présence de cette distorsion est l’indice d’une éventuelle déformation de la cornée qui n’est pas perceptible par les méthodes classiques.
La déformation sous-jacente de la partie antérieure de la sclérotique peut être indécelable puisque l’épithélium arrive à ajuster son épaisseur suivant la situation. La technique qui permet d’avoir davantage de précision sur ce revêtement de la cornée est la mesure par l’OCT (Optical Coherence Tomography) de la grosseur de la couche épithéliale. Les appareils utilisés pour mener à bien cette opération sont des équipements performants qui permettent de constater l’altération de cette surface de la cornée. À ce moment, la dégénérescence est encore précoce, c’est pourquoi seuls les équipements performants de ce genre donnent des résultats fiables.
La seule méthode mécanique qui aide à déceler la déformation précoce de la courbure est l’hystérèse cornéenne. Cette technique repose sur l’étude de la résistance de la membrane sclérotique lorsqu’elle est soumise à un jet d’air pulsé. Son utilisation est délicate, dans la mesure où tous les professionnels ne l’ont pas encore validée.

Comment est diagnostiquée cette dégénérescence de la cornée à son stade avancé ?

Lorsque la maladie commence réellement à se manifester, le diagnostic devient beaucoup plus facile et évident. Le premier élément qui confirme ce trouble est l’évolution irrégulière de l’astigmatisme qui présente une asymétrie importante. Le cas est aussi le même pour la myopie. Arrivée à ce stade, la déformation de la partie antérieure de la sclérotique peut être constatée suite à un examen ophtalmologique classique.
L’ophtalmologue peut procéder à des examens complémentaires pour avoir plus de précisions sur l’avancement de ce problème de dégénérescence. Sont parmi les méthodes exploitées par les spécialistes, l’OCT comme mentionné supra, la kératométrie et la topographie cornéenne.

  • Avec la tomographie par cohérence optique, les différentes couches de la rétine, essentiellement celle de l’épithélium, sont évaluées suite à leurs coupes optiques. Le médecin est alors à même d’estimer le niveau de la déformation de la cornée et d’adapter le traitement.
  • La courbure de la cornée peut être identifiée en procédant à la kératométrie.
  • La topographie cornéenne consiste à prendre en photo ce revêtement épithélial et à étudier sa surface.

Comment traiter cette dégénérescence de la cornée ?

La prise en charge de cette maladie passe par le suivi d’un traitement adéquat et par l’amélioration de la vision.
Le premier consiste en une opération effectuée sur la cornée. L’intervention vise à déposer une solution photosensible sur la cornée, puis à passer par des séances d’ultraviolets (UVA). Au terme de l’opération, cette partie antérieure de la sclérotique de l’œil devient plus rigide, corrigeant ainsi le problème. Toutefois, plusieurs séances sont nécessaires, seul le médecin est à même d’évaluer le nombre d’interventions requis. Le Cross-Linking du collagène est efficace, mais le patient a toujours besoin d’une prise en charge pour améliorer sa vision.
L’amélioration de la vision chez les sujets atteints de cette maladie ne s’effectue pas avec les verres correcteurs des lunettes et les prothèses oculaires classiques. Ces dispositifs deviennent rapidement inefficaces au fur et à mesure de l’évolution de la situation. Dans ce contexte, consulter un ophtalmologue spécialisé dans ce domaine est incontournable pour obtenir les soins adéquats. En effet, la manière de procéder, les techniques et les appareils utilisés ne sont pas identiques. Les machines exploitées au sein d’un cabinet spécialisé sont habituellement des équipements spécifiques dotés d’une technologie bien avancée, ce qui n’est pas le cas chez un ophtalmologue classique. Généralement, cet expert préconise le port de lentilles de contact sur-mesure adaptées au cas de chaque patient.
Normalement, cet équipement permet aux malades de retrouver une bonne vision. Les lentilles de contact rigides et à la fois perméables à l’oxygène sont les plus recommandées pour ce type d’affection.



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